Les Astriells se sont développés sur les vaelars, ces énormes îles volantes en constant mouvement. Ils ont su se développer et leurs villes sont des havres de paix, loin des guerres et des maux qui heurtent le monde. Toutes personnes recherchant la paix est la bienvenue en ces lieux.

Un Astriell est un être ailé pouvant aller d'un vaelar à l'autre. Ils peuvent voler durant plusieurs heures avant de se poser et sont capables de faire disparaître leurs ailes (plus par commodité). Mais le don le plus étrange qu'ils possèdent est le fait qu'ils sont capables de changer de taille, passant de deux mètres à trente centimètres en un rien de temps.

Leurs ailes, de couleur blanche ou noir, ne cessent de grandir depuis leur naissance jusqu'à une mort non-naturel étant, comme les Syläns et Illihanes, immortel. Ils ont une peau très blanche, parfois avec des reflets ou des tatouages. Leurs cheveux peuvent être de multiple couleur et leur yeux sont terriblement profonds et paraissent refléter l'âme de ceux qui croisent leurs regards.

Capacité raciale :

- Immortalité
- Vol
- Changement de taille


"Une chose m'avait toujours intriguée, c'était les Vaelars. Comment des îles aussi grosses pouvaient ainsi voler et se déplacer comme-ci elles ne pesaient pas plus lourds qu'un nuage. Elles semblaient voguer au gré du vent, n'ayant aucun point de rattache.

Dans mes voyages pour en trouver une, afin de pouvoir visiter, je finis par découvrir l'une d'elle qui semblait immobile au-dessus de la forêt d'Elïol. Je compris rapidement que la vaelar avait dû raser de beaucoup trop près de la cime de ces arbres gigantesques et qu'ils n'avaient pas dû apprécier. Leurs branches c'étaient accrochées à la pierre qui constituaient l'île et la retenaient immobile au-dessus d'eux.

Un sourire apparu sur mes lèvres, saisissant la chance qui s'offrait alors à moi. J'escaladais l'arbre qui semblait être celui qui avait le plus d'emprise sur l'île et parvint bientôt au niveau de la roche. Les prises m'apparaissaient faciles et je décidais de me reposer un peu avant une ascension qui s'annonçait longue et dangereuse à plus d'une centaine de mètre au-dessus du sol.

Ma progression était lente et parfois difficiles, les branches des arbres par-dessus étaient parfois si grosses et épaisses qu'il fallait que je trouve un moyen de les contourner, mais, en contrepartie, elles offraient des prise plus faciles et plus sûr encore que la vaelar elle-même. Au bout d'une heure, je m'étais élevée bien moins que je ne le pensais et les muscles de mes bras commençaient lentement mais sûrement à ce rebeller et à devenir douloureux. Seulement je ne trouvais aucun endroit où j'aurais pu me reposer ne serais-ce que quelque instant.

Des battements d'ailes dans mon dos me firent sursauter et je tournais la tête pour apercevoir une jeune femme ailée qui me regardait avec une curiosité apparente. Je ne sentais aucune animosité venant de sa part et je lui demandais de l'aide. Elle s'approcha, regarda avec intérêt toute la route que je venais de faire et comprenant que je n'allais pas tarder à lâcher, s'approcha de moi et me prit dans ses bras avant de reprendre son envol.

Nous montâmes à une vitesse incroyable, dépassant en hauteur la vaelar, puis elle se stabilisa me laissant ainsi le loisir de la détailler. Une véritable ville c'était construite en ces lieux, peuplés entièrement de ces êtres ailés. Ils étaient une multitude, des petits, des grands et parfois des très petits et des très grands. Leurs bâtiments s'élevaient sur plusieurs étages et étaient espacer afin de leur permettre de voler librement entre eux.

Ma sauveuse finit par me poser au pied d'une des tours et je dus me tordre le cou afin d'en voir le sommet. Plusieurs autres personnes vinrent se poser autour de moi et je pus constater que la plupart étaient plus grand que moi. Ils durent le constater eux aussi, car ils se mirent rétrécirent afin d'atteindre ma taille. Puis ils m'observèrent autant que je les observais, ils firent un tour complet autour de moi, me touchèrent le dos comme pour s'assurer que je n'avais réellement pas d'ailes. Puis ils finirent par sourire et me tirèrent après eux pour me faire découvrir tout ce que leur ville réservait.

Il y avait donc de la vie sur les vaelars, les Astriells (ainsi était leurs noms) avait bâtît un endroit de paix, protéger des maux terrestres par l'altitude et le déplacement constant de ces îles."

Carnet de voyage, extrais "Les Vaelars et les Astriells" écrit par Naelhyn Asta'Riel